Maison Bonnet Lunettes

Depuis lors, cette lunetterie un peu particulière est toujours tenue par les frères Bonnet qui y fabriquent des lunettes sur-mesure. De la conception aux derniers détails de finition en passant par le choix de la matière (acétate, corne ou écaille), ils s’occupent de tout. Entièrement réalisée sur mesure, chaque paire est unique pour répondre parfaitement à la demande de chaque client.

• Dans leur atelier à Sens, La Maison Bonnet a fait réaliser par ses mains expertes et habiles dans la matière la plus noble, l’écaille de tortue véritable, une réinterprétation de la 02.
• Young-Ah Kim Ce n’est pas un hasard si le showroom de cette discrète enseigne s’est glissé, en 2009, à l’orée du Palais-Royal.
• Leur antre iconoclaste est peuplé de formes iconiques, rééditions de montures culte liées aux célébrités qui confiaient la création de leurs lunettes à la maison Bonnet.
• Gestes et secrets de ce savoir-faire se transmettent depuis quatre-vingts ans, tissant une histoire de famille, d’héritage et de modernité.

Pour 2016, paires sont inscrites dans le carnet de commandes. A combien s’élève la facture pour ces objets conçus sur mesure ? A partir de € pour une monture en acétate et de € pour une monture en corne. Ajoutez les verres, avec un devis variable selon la qualité. La maison ne dévoile pas le prix de ses montures d’écaille.

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Ici, c’est une maison ancienne avec des gens jeunes », plaisante Franck Bonnet, tombé, dès l’enfance, dans la marmite de la lunetterie, comme son frère Steven. Young-Ah Kim Ce n’est pas un hasard si le showroom de cette discrète enseigne s’est glissé, en 2009, à l’orée du Palais-Royal. Certes voisin du parfumeur Serge Lutens ou du maroquinier Delvaux, mais légèrement en retrait, dans un passage. Derrière la vitrine classée, quelques rares montures, présentées comme des bijoux, flottent au-dessus de longs tiroirs abritant les collections et la « bibliothèque de styles » de la maison.

Plus récemment, sur Olivier Lapidus, Tilmann Grawe, Valéry Giscard d’Estaing ou Christian Liaigre. Un peu moins pour la corne qui n’aime pas trop le froid et qui peut vous fausser compagnie après dix hivers. La confection demande au moins trois étapes, nécessitant au moins trois rendez-vous dans les ateliers du Palais Royal, au centre de Paris. Tout d’abord, la réflexion initiale et son lot de premiers croquis. Enfin, l’essai final, l’ajustement au millimètre et les dernières finitions.

Cela tient également à une approche singulière de la lunette en tant qu’élément de style personnel s’apparentant très fortement à celle d’un tailleur ou d’un bottier. Le contenu de ce site est le fruit du travail de 500 journalistes qui vous apportent chaque jour une information de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. C’est au coeur du Palais Royal et des jardins du libertinage que la Maison Bonnet vous ouvre ses portes. Le résultat est au croisement d’un club de membre, d’un laboratoire scientifique et d’un atelier de haute couture. Depuis la cave, on peut explorer l’atelier et le laboratoire dans lesquels s’opère la mystérieuse alchimie de l’écaille, de la corne ou de la bio-acétate. Une fourmilière où s’activent orthoptiste, styliste, opticien… Une petite équipe dont l’âge moyen tourne autour de la trentaine.

Prévoyez de casser votre tirelire si vous désirez vous offrir des lunettes pour la vie – ou presque. Pousser la porte relève ensuite un peu du rite initiatique. C’est au sous-sol que les choses sérieuses commencent, dans cette crypte voûtée du XVIIe siècle où se déroulent les tête-à-tête avec les clients venus se faire concocter une monture sur mesure. Georges Simenon, pipe au bec et lunettes d’écaille claire sur le nez, veille sur un fouillis de lunettes, tandis que des tortues naturalisées ornent les murs, rappelant que leur carapace reste à l’origine du futur miracle esthétique. Lunetiers de père en fils depuis quatre générations, les Bonnet façonnent sur mesure des lunettes en écaille à l’élégance discrète, qui incarnent l’acmé du style. Gestes et secrets de ce savoir-faire se transmettent depuis quatre-vingts ans, tissant une histoire de famille, d’héritage et de modernité.

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Forte d’une longue expérience dans le domaine de la lunetterie, l’enseigne propose des produits sur mesure réalisés selon un savoir-faire unique. Soyez rassuré, tous nos produits sont garantis 2 ans contre tout vice de fabrication. Ces deux maisons partagent plus que leurs savoir-faire, leurs origines remontent aux années 50 en plein cœur de Paris, leurs fondateurs sont des avant-gardistes et des passionnés. Elles ont eu des ambassadeurs mondialement connus d’Yves Saint Laurent à Jacky Kennedy pour la Maison Bonnet et d’Alain Delon à Miles Davis pour la Maison Vuarnet. Leurs histoires sont même communes, Mr Bonnet Père se fournissait en verres minéraux chez Mr Pouilloux au 28 rue Boissy d’Anglas où Vuarnet a depuis établi sa boutique parisienne. Le prix et d’autres détails peuvent varier en fonction de la taille et de la couleur du produit. Pourtant, si la maison Bonnet est unique, cela ne tient pas uniquement à sa magistrale maîtrise de l’art de l’écaille.

Les lunettes de Le Corbusier_Maison Bonnet Etes-vous allé voir la rétrospective sur le maître de l’architecture? Vous avez alors forcément remarqué ses lunettes emblématiques, en grand, sur la façade du Centre Pompidou. Et pour afficher les mêmes lunettes sur votre nez, une belle adresse à découvrir, celle de la maison Bonnet.

De La Société Maison Bonnet Lunetier Du Palais Ro

Son fils Robert intègre la maison Achard avant de devenir directeur de fabrication chez Boidot – soit deux des plus belles enseignes de l’époque –, et de fonder sa propre entreprise, en 1950. La maison Bonnet se spécialise tout de suite dans la fabrication de lunettes sur mesure, réalisées à la main et conçues seulement dans des matières précieuses. Robert est un amoureux de l’écaille et ses montures séduisent les grands de ce monde, têtes couronnées, hommes de lettres et personnalités de la politique et du spectacle. Son fils Christian, héritier des précieux secrets, des stocks et de l’outillage des derniers grands artisans, s’emploiera à l’enrichir. Élevé au rang de maître d’art vingt ans plus tard, il rejoint le cercle fermé de 74 artisans qui incarnent l’excellence française par leur savoir-faire unique dans leur corps de métier.